• votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • Photo Marigil 2007 - Lyon sur les berges du Rhône

    J'ai déjà flâné à plusieurs reprises
    Sur une nouvelle berge conquise
    Sans compter mes pas le long du Rhône
    Heureux sans doute comme bien des personnes
    De ce nouvel espace le long du fleuve
    Par tant de Lyonnais mis à l'épreuve
    A pied, à vélo, en roller,
    De toutes les façons d'être promeneur
    Avalant plus ou moins vite les heures

    C'est hier, près du pont de la Guillotière
    Pour une fois que je n'avais pas les idées en l'air
    Que j'ai découvert cette inscription à terre
    « D'un côté la source, de l'autre la mer »
    De quoi donner des idées de voyage
    Mais les chiffres m'ont appris à rester sage
    Pour la Méditerranée, plus de 300 000 pas
    Pour le glacier d'origine, 500 000 et plus que ça,
    Alors je suis resté là
    Pensif sur la longueur du cours d'un fleuve
    Par deux nombres résumant la grandeur de son oeuvre

    Marigil

    Texte publié le 26 août 2007 dans LYON A LA UNE EVIDEMMENT


    votre commentaire
  • Photo Marigil 2007 - Hôtel-Dieu et Fourvière au soleil couchant

    Chaque soleil couchant est d'ambiance particulière
    Je l'ai encore vérifié dans ma promenade d'hier
    Marchant sur la berge d'un Rhône plus jamais solitaire
    Mon regard tourné vers l'Hôtel-Dieu et Fourvière

    Le soleil dans sa dernière heure s'est éclaboussé
    Par son ardeur, c'était la nuit qu'il voulait repousser
    Mais les ombres peu à peu ont pris solide demeure
    En longueur des édifices comme à chaque jour qui meurt

    Je suis resté muet et satisfait de rester sur ma rive
    Le spectacle m'inondait, j'étais heureux de le vivre
    Je n'avais qu'à le suivre, patient, de minute en minute
    Différent en chaque instant, le jour et la nuit en lutte

    Cette chronique presque ordinaire d'une soirée lyonnaise
    Je l'ai écrite heureux d'un matin qu'un nouveau jour apaise

    Marigil

    Texte publié le 25 août 2007 dans LYON A LA UNE EVIDEMMENT


    votre commentaire