• L'ESTIVALE

    Lyon au parc de la Tête d'Or - Photo MariGil

     

    D'un souffle léger de vent, le bassin frémit à peine
    Les oiseaux, chantant, font des mélodies en échos de fontaine
    Remplissent la trace de nos pas sur le chemin de terre
    Des éclats de mica font scintiller les pierres

    Des pédalos s'éclipsent sur l'onde fusionnelle
    Des pétales en ellipse aux pendants des tonnelles
    Se glissent dans la trace de nos pas sur le chemin de terre
    Des éclats de mica font scintiller les pierres

    De blancs nuages s'émèchent dans un ciel infini
    Quelques branches revêches à l'hortensia fourni
    D'un souffle léger de vent, le bassin frémit à peine
    Les oiseaux, chantant, ont étourdi les échos de fontaine

    La roseraie offre à la lumière ses parterres de couleurs
    Tous les trésors d'un coffre ouvert aux mille et une senteurs
    La mariée est en jaune d'un jour de soleil d'un impossible oubli
    Et le doux vœu d'un faune soudain la surprend, elle sourit

    De blancs nuages s'émèchent dans un ciel infini
    Quelques branches revêches à l'hortensia fourni
    De sa peur, un lézard se délaisse et paresse des instants
    Et la fleur se fait tendresse, le papillon y met l'accent

    La mariée est en jaune d'un jour de soleil d'un impossible oubli
    Et le doux vœu d'un faune est toujours présent, elle sourit
    Quand l'air se fait bruissant telle robe de satin
    Deux cœurs resplendissants unissent leurs destins

     

    Marie-Isabelle N° 2007/009


  • Commentaires

    1
    Samedi 21 Juillet 2007 à 19:38
    L'estivale
    Si beaux alexandrins En couleurs et parfums D'un été qui revient Jusqu'à joindre les mains Sur tous les chemins D'un très grand jardin Merci du prêt de ton texte. Bises. Marigil
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